Le cannabis est un produit classé dans la liste des stupéfiants, et se présente sous 3 formes : Haschich (résine), Herbe (têtes) ou Huile.
Il est consommé en joint avec du tabac, en bhong, en pipe, ou bien mangé.
Que dit la loi pour détention de cannabis en petite quantité ?
Son principe actif, le tétrahydrocannabinol (THC) peut se trouver en quantité variable dans le cannabis. Les scientifiques s’accordent à dire que les cannabinoïdes provoquent des altérations cognitives aigües touchant les domaines de la mémoire, de l’attention et des fonctions exécutives pendant l’intoxication. Le THC est le principal responsable des effets recherchés de détente, d’apaisement et/ou somnolence, de bien-être, de la modification des perceptions.
Lorsque le cannabis est ingéré ou consommé en association avec d’autres substances, ou lors d’humeur maussade, il peut parfois provoquer une « crise blanche », des angoisses, une attaque de panique, des vomissements, une perte d’équilibre (jambes molles…).
Crise blanche ou Bad trip avec un joint ?
Le recours régulier au cannabis peut impacter le bon déroulement des études puisqu’il diminue la mémoire à court terme, influence la capacité de concentration et peut générer une perte de motivations.
Les modifications psychomotrices et l’anticipation nécessaire à la conduite sont perturbés par l’ivresse cannabique : perception visuelle dégradée, temps de réaction plus long, difficulté à effectuer des tâches complètes/complexes.
Enfin, en cas de consommations régulières, de moment de vie difficile ou de vulnérabilité individuelle, le cannabis peut perturber l’équilibre psychologique en révélant ou aggravant une anxiété et/ou une dépression, et même parfois des symptômes délirants.
Fumer du cannabis rend-il schizophrène ?
Les délais d’éliminations du cannabis sont EXTRÊMEMENT variables d’une personne à une autre : les traces résiduelles de THC dans le corps (urines) sont éliminées après 10 jours environ, ce temps pouvant atteindre 45 jours pour de gros fumeurs (attention, les traces de THC dans le corps ne signifient pas persistance des effets).
À plus ou moins long terme le cannabis peut rendre dépendant (environ 10 % des consommateurs réguliers) et entrainer lors de consommations chroniques des maladies respiratoires et la survenue de cancer. Risque majoré quand le cannabis est fumé en bhong (lié aux inspirations plus profondes et à la fumée bloquée) et se traduit par des crachats noirs ou sanguins.